Répartition géographique, plantes-hôtes et dégâts
Le Carpocapse (Cydia pomonella) est répandu dans l’ensemble des régions de culture des Pommacées. En altitude, il peut se développer dans les vergers des massifs montagneux atteignant 1.800 m d’altitude.
Ses principales plantes-hôtes sont le pommier et le poirier mais s’accommode aisément du cognassier, du noyer, du pacanier et quelquefois du prunier et de l’abricotier. Sur pommier et poirier, les dégâts sont de deux types:
de légères morsures superficielles, faites par les jeunes chenilles au moment de leur stade baladeur qui dure deux jours environ. Ces attaques bien remarquables sur les fruits verts se cicatrisent et forment des taches liégeuses;
des galeries en spirale, orientées vers les pépins et encombrées de déjections larvaires, résultant des dommages provoqués par le mâchage des chenilles. Les fruits ainsi rongés peuvent avorter lorsque l’attaque intervient juste après la floraison, tomber précocement (caractéristique du Carpocapse) ou mûrir prématurément lorsque l’attaque est plus tardive.
Les points d’entrée de la larve s’établissent fréquemment au contact de deux fruits, d’un fruit et d’une feuille ou dans la cavité de l’œil. En matière de sensibilité aux agressions, le pommier est vulnérable durant toute la période d’activité de l’insecte. En revanche, le poirier présente un degré de réceptivité variable selon la maturité des variétés: Guyot, William’s, Beurré Hardy sont vulnérables dès la première génération; Conférence, Doyenne de Comice et Passe Crassane sont réceptives aux deux autres générations.