Irrigation, soins culturaux et lutte phytosanitaire
L’irrigation doit être continue durant le cycle cultural. Il faut éviter les à-coups d’apports d’eau afin de sauvegarder la vigueur des plantes et la qualité des fruits formés (lutte contre la pourriture apicale). Les besoins en eau de la culture peuvent être couverts par des apports de 25% des besoins globaux durant la phase végétative, 50% durant le pic des cueillettes et 25% à la dernière phase des cueillettes.
Le sol doit être toujours porté à sa capacité au champ. Une erreur dans la conduite de l’irrigation provoque l’éclatement des fruits et leur exposition à la nécrose apicale. Avec un équipement supplémentaire (pompe doseuse et bacs), il est facile d’introduire la fertigation dans l’exploitation. Les apports d’eau et des éléments minéraux seront assurés avec une cadence permettant à la culture de se développer convenablement; les pertes de fertilisant par lessivage seront également portées à leur minima.
Les soins donnés à la culture sont le remplacement des manquants après plantation, le désherbage, le buttage et le binage. Il faut surveiller les pucerons, l’héliothis, les acariens en temps chaud et les maladies cryptogamiques. Les traitements phytosanitaires doivent être appliqués d’une manière préventive afin d’éviter l’attaque de tout agent pathogène. Il faut, cependant éviter l’excès afin de sauvegarder l’environnement et d’économiser les charges. Les produits phytosanitaires doivent être choisis de différentes matières actives afin d’éviter le phénomène d’accoutumance aux ennemis de culture.