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samedi, décembre 21, 2024

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Le figuier

Les techniques culturales

Multiplication et plantation

Le figuier se multiplie facilement par boutures qui s’enracinent facilement. Les boutures sont plantées dans un carré d’élevage où elles sont espacées de 20 à 30 cm sur la ligne et 60 cm entre ligne. L’ombrage et une irrigation régulière sont nécessaires pour une bonne reprise des boutures. Une incision annulaire à la base de la bouture, 30 jours avant son prélèvement, facilite l’émission des racines et leur développement ultérieur. Des trous de plantation de 60 cm³ sont creusés et exposés à l’air libre pour quelques semaines. Les plantations se font en carré ou selon les courbes de niveau avec une distance de 4 à 6 m en tout sens. Des espacements de 6×4 m sont conseillés car ils permettent une limitation de la phase juvénile et augmentent la résistance au froid.

Fertilisation

Les plants d’un an doivent recevoir 9 kg de fumier bien décomposé et 35 g d’azote sous forme d’urée. Chaque année, on doit ajouter 7 kg de fumier et 35 g d’azote supplémentaires. A cinq ans, l’arbre doit recevoir 40 kg de fumier et 150 g d’azote. Chez le figuier, l’azote est essentiel pour la croissance végétative et la fructification; le phosphore agit sur la couleur et la maturité du fruit et le potassium sur le rendement et la qualité de la figue.

Irrigation

Au cours des premières phases de croissance et de développement, les besoins en eau du figuier sont importants, mais l’irrigation doit être réduite à l’approche de la maturité, en vue d’obtenir des fruits riches en sucre et entiers. En été, le figuier doit être irrigué tous les 8 à 10 jours. En hiver, lors du repos végétatif, 2 à 3 irrigations sont suffisantes pour couvrir les besoins de l’arbre.

Taille

La taille est nécessaire pour stimuler la production de nouvelles pousses qui vont porter les fruits. La taille a pour effet d’accroître la production et le poids des fruits. C’est une taille d’éclaircie qui doit enlever le bois mort et aérer la frondaison des arbres.

Maladies et ravageurs

Dans les vergers mal entretenus (pas de taille), la cochenille du figuier ou Kermès (Lepidosaphes ulmi) se développe sur l’écorce, les feuilles et les fruits, sécrétant une substance cireuse blanc-rosâtre. Suite à ces attaques, la fumagine se développe sur les arbres; les fruits récoltés sont alors impropres à la consommation. Une autre maladie due à Rosellinia necatrix, se manifeste par un feutrage mycélien blanc sur les racines et l’extrémité des rameaux qu’il dessèche. D’autres maladies sont aussi fréquentes telles que l’Aspergillus niger et Botrytis cinerea. Un poudrage au soufre, le Zineb ou le Dithane M45 permettent un contrôle de ces maladies. Parmi les insectes, on peut citer le psylle du figuier qui s’attaque aux feuilles et aux jeunes pousses et la mouche noire des figues qui peut faire chuter certaines années jusqu’à 60 à 70% des fruits. Traiter avec les insecticides appropriés.

Récolte et conservation

Pour les zones les plus précoces, la maturité des figues commence à la mi-juin pour les figues fleurs et à la mi-août pour les figues d’automne; un décalage de 10 à 15 jours sépare les zones de productivité précoce de celles à production tardive. La récolte se fait manuellement ou à l’aide de roseaux fendus à l’extrémité. La cueillette des fruits est faite un peu avant maturité complète pour les figues destinées à la vente en frais et au séchage. Les rendements sont variables et se situent entre 15 et 80 kg par arbre en pleine production. Des séchoirs solaires pilotes permettent de sécher les figues.

Activités du projet ConserveTerra

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