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samedi, décembre 21, 2024

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La tomate

Irrigation, soins culturaux et lutte phytosanitaire

Sous abri, il est conseillé d’utiliser le goutte-à-goutte. L’irrigation doit être continue. Il faut éviter les à-coups d’apports d’eau afin de sauvegarder la vigueur des plantes et la qualité des fruits formés. Les besoins en eau de la culture peuvent être couverts par des apports de 25 % des besoins globaux durant la phase végétative, 50 % durant le pic des cueillettes et 25 % à la dernière phase de la culture. Le sol doit être toujours porté à sa capacité au champ. Une erreur dans la conduite de l’irrigation provoque l’éclatement des fruits. Avec un équipement supplémentaire (pompe doseuse et bacs), il est facile d’introduire la fertigation dans l’exploitation. Les apports d’eau et des éléments minéraux seront assurés avec une cadence permettant à la culture de se développer convenablement; les pertes de fertilisant par lessivage seront également minimisées.

Les soins donnés à la culture protégée sont le remplacement des manquants après plantation, le palissage des plantes en laissant une longueur suffisante de la ficelle en bobine pouvant servir par la suite au couchage, la taille (pincement, ébourgeonnage), le désherbage, le buttage surtout en cas d’attaque modérée des nématodes. Il faut surveiller les nématodes, les taupins, les vers gris, les pucerons, la mineuse, les acariens en temps chaud, les maladies cryptogamiques, la bactériose et le TYLC. Les traitements phytosanitaires doivent être appliqués d’une manière préventive afin d’éviter l’attaque de tout agent pathogène. Il faut, cependant éviter l’excès afin de sauvegarder l’environnement et d’économiser les charges. Les produits phytosanitaires doivent être alternés afin d’éviter le phénomène d’accoutumance aux ennemis de culture.

Fertilisation

Un apport de fond comprend 50-60 T/ha de fumier et une fumure minérale dont les doses doivent être déterminées en fonction de la richesse du sol; généralement on apporte 100 kg N/ha + 200 kg P2O5/ha + 250 kg/K2O. En couverture, par quinzaine, les apports sont les suivants: en phase végétative, 50 kg N/ha avec un équilibre de N-P2O5-K2O de 1-0,5-0,9. En période de début floraison, l’apport est le suivant: 30 kg N/ha avec un équilibre de 1-0,4-1,2. En période de cueillettes, l’équilibre suivant doit être adopté: 1-0,3-(1,8 à 2) avec une dose de N de 30 kg/ha. Au cours de la culture, des pulvérisations d’engrais foliaires doivent être appliquées régulièrement tous les mois ou en cas de nécessité. Lorsque la fertigation est utilisée, les mêmes doses peuvent être apportées en les divisant par 15 jours afin de les adapter aux apports quotidiens.

Récolte, manipulation du produit et conditions d’une bonne conservation

La cueillette peut être échelonnée sur six mois (Novembre à Mai). Les fruits cueillis doivent être manipulés avec soin afin d’éviter leur blessure. Le rendement varie de 120 à 150 T/ha sous serre et de 40-60 T/ha en plein champ, selon la qualité de l’entretien consacré à la culture. En cas de culture d’arrière saison sous abri, arrêtée en Décembre pour être suivie d’une autre culture (Haricot vert ou melon), le rendement dépasse rarement 50-60 T/ha. En ce qui concerne la conservation, il faut rappeler que la tomate produite sous abri doit être vendue en frais. Lors d’un transport à une région lointaine, il est conseillé d’entreposer les fruits dans un local frais (8-10°C et 90 % HR) en attendant l’expédition.

Activités du projet ConserveTerra

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