La culture d’arachide a connu ces dernières années une extension importante dans les régions du Loukkos et du Gharb. Elle occupe actuellement dans le seul 10.000 ha.
L’adoption rapide de l’arachide et l’extension des superficies de cette culture sont justifiées par son rôle dans l’amélioration des revenus des agriculteurs et dans l’approvisionnement en alimentation du bétail.
Le rendement moyen de l’arachide demeure faible et ne dépasse guère 25 qx/ha alors que chez quelques agriculteurs dits performants, les rendements peuvent dépasser 40 qx/ha et atteindre parfois les 60 qx/ha. Plusieurs facteurs de l’itinéraire technique de cette culture peuvent être à l’origine de la réalisation de rendements élevés. Dans cet itinéraire, on note principalement le respect de la rotation, les travaux de préparation du sol, le choix de la date de semis, l’utilisation de semences saines ou traitées, la fertilisation, la conduite de l’irrigation et les traitements phytosanitaires.
Les problèmes phytosanitaires sont parmi les principaux facteurs qui peuvent entraver la production de l’arachide. Ceci est dû d’une part à l’intensification de la culture pratiquée dans le périmètre irrigué et d’autre part à l’absence de mesures de prévention et de protection. Pour le moment, seuls les rongeurs et les chenilles défoliatrices qui font occasionnellement l’objet de lutte par les agriculteurs par l’utilisation d’appâts empoisonnés et de traitements foliaires. Quant aux autres problèmes phytosanitaires rencontrés et qui peuvent être néfastes pour la culture, ils ne font l’objet d’aucune mesure de lutte.
Dans le présent document, nous décrivons les principaux ravageurs (Tableau 1, voir fichier PDF) et maladies (Tableau 2, voir fichier PDF) rencontrées sur l’arachide dans le Loukkos et les méthodes de lutte envisagées.