Potentiel
En matière d’extension, le potentiel mobilisable à l’horizon 2010 est évalué à 500.000 ha, soit 6% du potentiel oléicole réel (8,3 Millions d’hectares) identifié dans le cadre de l’étude FAO réalisée sur le secteur en 1988. Ce potentiel concerne 120.000 ha (24%) en irrigué et 380.000 ha (76%) en bour. Il est localisé principalement au niveau des régions du Haouz-Tadla, de Taza, de Khémisset, de l’Oriental, de Taounate, du Saiss et de Chefchaouen, tel qu’illustré par la figure 1.
Pour ce qui est de la réhabilitation, le potentiel identifié a porté uniquement sur les oliveraies où les interventions d’intensification se traduiraient par une amélioration notable des performances, et ce au moindre coût. Sur cette base, le potentiel améliorable dégagé est évalué à 260.000 ha (soit 52% du patrimoine existant), intéressant 100.000 ha en bour et 160.000 ha en irrigation d’appoint. Ce patrimoine est localisé principalement dans les régions du Haouz-Tadla, de Taza, de Taounate, du Saiss, de Chefchaouen et d’Ouezzane comme le montre la figure 2.