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Système agroforestier à cacaoyers en Côte d’Ivoire

BESOINS DE RECHERCHE SUR LES SYSTÈMES AGROFORESTIERS à CACAOYERS EN CÔTE D’IVOIRE

Productivité du cacao dans les systèmes agroforestiers à cacaoyers

Malgré les pratiques agroforestières très anciennes en Côte d’Ivoire, les relations directes entre les systèmes agroforestiers et la productivité du cacao n’ont pas été véritablement établies. Seules les études (Tano, 2012) ont permis de montrer une corrélation positive entre des superficies cultivées, l’accroissement des revenus et la satisfaction des besoins essentiels (alimentation, santé, éducation) du paysan dans le Sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Il est aussi démontré que l’utilisation des arbres fixateurs d’azote comme ombrage des cacaoyers, entraîne une amélioration très rapide de la fertilité du sol au bout de 3 à 4 ans, au lieu de 10 à 15 ans pour des jachères naturelles (Kouadio et al., 2011). Par ailleurs la productivité a été évaluée en fonction des techniques de régénération cacaoyère (Assiri et al., 2012) qui sont l’application des «bonnes» pratiques culturales en cacaoculture: gestion intégrée des déprédateurs comprenant les travaux d’entretien recommandés, la lutte intégrée contre les maladies et les insectes nuisibles du cacaoyer, la fertilisation minérale. Cependant, ne faudrait-il pas se demander les impacts de la densité de l’ombrage sur la production réelle des fèves de cacaoyer ? Même les ONGs de certification qui prônent le maintien de la diversité végétale dans les plantations, sont pour le moment, restées indifférentes quant à l’évaluation de la production liée à l’adoption ou pas des systèmes agroforestiers à cacao. Pourtant, les avantages tirés des systèmes agroforestiers (maintien de l’humidité du sol, conservation de la biodiversité, diversité des produits pour les paysans, baisse de la quantité des intrants, etc.), ont certainement des impacts sur la production cacaoyère ou sur les revenus annuels des producteurs.

Services écosystémiques dans les systèmes agroforestiers à cacaoyers

La notion de service écosystémique comme étant le lien entre les écosystèmes et le bien-être humain, est relativement récente (Ash et al., 2011). Son évaluation complète dans les systèmes agroforestiers de la Côte d’Ivoire est presqu’inexistante. Des données pouvant faire référence aux services écosystémiques d’origine végétale, existent. En effet, de nombreuses recherches (Adou Yao, 2005; Koulibaly, 2008; Djézou, 2009; Piba, 2009; Cissé, 2013) ont permis de mettre en relief la diversité des espèces végétales dans les plantations de cacaoyers et les usages qui en sont faits par les populations locales. A l’analyse des recherches effectuées, les seuls véritables services écosystémiques mis en relief sont quelques éléments des services culturels, des services d’approvisionnement et à un degré moins, la régulation (piégeage de dioxyde de carbone, lutte contre les mauvaise herbes). En effet, les valeurs patrimoniales ou emblématiques des espèces dans les systèmes agroforestiers, éléments essentiels des services culturels, ont été rarement mises en relief. L’on peut citer l’exemple des systèmes agroforestiers dans la Forêt classée de Monogaga (Sud-ouest) où la richesse en espèces à statut particulier (endémismes, rareté et menace d’extinction) y est presqu’égale à celle des forêts denses environnantes (Adou Yao et N’Guessan, 2006; Adou Yao et Roussel, 2007). Parmi ces espèces à statut particulier, certaines comme Milicia spp, Ricinodendron heudelotii, considérées comme célèbres et attrayantes car très bien connues des indigènes, peuvent permettre d’éveiller ou d’augmenter la prise de conscience du maintien de l’environnement.
Concernant les services écosystémiques d’approvisionnement abordés, des recherches de Herzog et Bachman (1992), Herzog (1994), Piba (2009) sur les systèmes agroforestiers dans la cacaoculture ivoirienne, montrent que le planteur épargne des espèces végétales qui sont des ligneux à usages multiples. Ces espèces, en plus d’être utilisées dans l’alimentation, l’artisanat, la pharmacopée, la construction etc., ont souvent une importance économique. A Oumé (Centre-ouest) par exemple, les paysans peuvent tirer profit de la vente de certains produits tels que le vin de palme, vendu à 100 Francs CFA (0,15 €) le litre, la poignée de main des amandes de Irvingia gabonensis et de Ricinodendron heudelotii vendues à 25 Francs CFA (0,04 €) et la noix de Cola nitida vendue à 25 Francs CFA (0,04 €) l’unité (Piba, 2009).
En plus de la diversité des espèces végétales ainsi que leurs usages, l’on a assisté récemment à une ébauche d’évaluation du taux de carbone dans les systèmes agroforestiers à cacao, dans le département de Lakota (Centre-ouest ; Vroh et al., 2015). Dans cette zone, les arbres matures dans les systèmes agroforestiers ont une biomasse aérienne variant de 195,4 (plantations jeunes) à 751,2 Kg.ha-1 (plantations âgées).
L’on remarque donc que les études scientifiques réalisées jusqu’à ce jour n’ont pas directement abordé la notion de service écosystémique dans sa totalité, dans les systèmes agroforestiers à cacao en Côte d’Ivoire. Même si généralement ces systèmes agroforestiers à cacao n’égalisent pas les forêts primaires en termes de services écosystémiques (Oke et Odebiyi, 2007), ils peuvent être dotés chacun de structures et de fonctions propres, assurant certains de ces services (Dalliere et Dounias, 1998). De même, des études d’estimation de la valeur économique des services écosystémiques sont inexistantes dans la littérature. Ces études sont nécessaires si l’on veut connaître les valeurs économiques totales des différents systèmes afin de promouvoir l’un ou l’autre auprès des cacaoculteurs.

CONCLUSION, PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS

La présenté étude a fait le diagnostic des facteurs pédoclimatiques, d’évolution du front pionnier et des systèmes de production de cacao en Côte d’Ivoire. Depuis son introduction en 1888 en Côte d’ivoire, le front pionnier est passé progressivement du Sud-est au Sud-ouest, après une transition au Centre-ouest du pays. L’étude a permis également de caractériser les systèmes agroforestiers de culture cacaoyère selon des pratiques paysannes et des recommandations des scientifiques.
L’analyse montre que le processus du «verdissement de l’industrie cacaoyère» ivoirienne bien qu’étant encore une vision des politiques a été pendant longtemps la volonté des paysans qui ont toujours associé aux cacaoyers, des arbres exotiques et indigènes dans toutes les zones de production. Du point de vue agronomique et économique, les raisons de ces associations, selon les perceptions paysannes, sont nombreuses et diffèrent quelquefois de celles issues des recherches scientifiques.  Pour arriver à un compromis sur le choix des espèces à associer, les recherches devraient confirmer et ou infirmer ces perceptions empiriques issues de pratiques traditionnelles. C’est à travers des résultats de telles recherches que le gestionnaire du territoire ou l’agriculteur pourra être en mesure de prendre des décisions éclairées quant au choix des espèces présentes afin d’optimiser le rendement du système agroforestier.
Dans la littérature, tous chercheurs comme paysans prônent les agroforêts à cacao. Cependant il existe divers systèmes agroforestiers et il serait judicieux de faire le choix de celui pouvant conduire à une production durable véritable. Avant d’en arriver à une implantation de l’un au l’autre des systèmes à l’échelle nationale, plusieurs éléments restent à évaluer scientifiquement. Des recherches devront répondre à plusieurs questions parmi lesquelles : quels sont les services et quelles sont les valeurs économiques y afférent dont bénéficieront les paysans, de ces systèmes agroforestiers ? En d’autres termes, quel est le système qui en associant le maximum de biodiversité aux cacaoyers, pourrait compenser éventuellement l’improductivité ou la baisse du rendement des paysans ? Il s’agit donc de trouver des compromis entre production de cacao et services écosystémiques; ce qui permettra de démontrer définitivement, que les systèmes agroforestier à cacao s’inscrivent bel et bien dans un cadre de développement durable.
Comme recommandations, l’initiative de la promotion des systèmes agroforestiers à cacao, devrait prévoir soit un paiement direct aux agriculteurs, pour la conservation de la biodiversité ou la certification des produits tirés, comme ménageant la biodiversité ou l’environnement. Aussi, l’introduction/la promotion d’arbres dans les exploitations agricoles, présente également de nombreux inconvénients pour l’agriculteur, non des moindres la compétition avec les cacaoyers. Des mécanismes de dédommagement ou des primes aux agriculteurs pour tous les produits et services qu’offrent les arbres associés, sont indispensables pour encourager l’utilisation des systèmes agroforestiers.

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