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29 Juillet 2024: Soutenance du PFE de BOUMNIDEL Chada sur « Le pois chiche » en mode de semis direct

 

Projet de Fin d’Études pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’État en Agronomie
Ingénierie des productions, Management des Productions Végétales et de l’Environnement

État actuel de la culture du pois chiche (Cicer arietinum L.) dans la province de Sidi Kacem et effets du mode de semis direct, de la dose de semis et de l’application foliaire du mono-ammonium phosphate (MAP) sur la croissance et le rendement

BOUMNIDEL Chada, Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, Rabat, Maroc

 

Résumé

Face aux défis posés par les changements climatiques, l’agriculture de conservation émerge comme une solution prometteuse grâce à ses nombreux avantages tels que la réduction de l’érosion des sols, la conservation de l’humidité, l’amélioration de la structure et de la fertilité du sol, et la préservation de la biodiversité. En plus de l’agriculture de conservation, le choix d’une dose de semis plus réduite et l’apport en fertilisation sont deux techniques agricoles complémentaires qui peuvent contribuer à l’amélioration des performances des cultures. Cette étude vise à déterminer la dose de semis optimale du pois chiche, à évaluer l’effet du semis direct, et à apprécier l’intérêt de la fertilisation phosphatée sur cette légumineuse importante pour ses bénéfices agronomiques, notamment dans la rotation des cultures. Pour répondre à ces objectifs, une expérimentation a été conduite dans la région de Sidi Kacem, plus spécifiquement dans la commune rurale de Bir Taleb. L’essai a été réalisé durant la campagne agricole 2023/2024 selon un dispositif expérimental en split-split plot en quatre répétitions. Deux modes de semis (direct et conventionnel), deux doses de semis : 100 kg/ha et 150 kg/ha étant généralement adoptée par les agriculteurs de la région en plus d’une comparaison des effets de la fertilisation foliaire avec et sans apport de 5 kg/ha de MAP (Monoammonium Phosphate), ont été testés. Tout au long du cycle de la culture, plusieurs prélèvements ont été effectués pour suivre la croissance et déterminer le rendement et ses composantes, notamment le nombre de gousses/m2, le nombre de grains/m2 et le poids de mille grains (PMG). Des paramètres de croissance tels que la densité de peuplement, la hauteur de la plante, le taux de chlorophylle des feuilles et la matière sèche totale ont également été mesurés. Pour compléter cette étude, des enquêtes ont été réalisées auprès de 30 agriculteurs de la province de Sidi Kacem, répartis sur trois communes rurales : Jorf El Melha, Bir Taleb et Ain Dfali. L’objectif était de comparer les différents modes de semis et d’évaluer l’itinéraire technique du pois chiche. Les résultats obtenus ne montrent pas de grandes différences en rendement grains entre les différents traitements. La combinaison qui a donné le rendement grain le plus élevé est le semis conventionnel avec une dose de 150 kg/ha et un apport de 5 kg/ha de MAP, atteignant presque 13 qx/ha. En l’absence de fertilisation, sous semis direct, le rendement grain est d’environ 10 qx/ha pour la dose 100 kg/ha et de 11 qx/ha pour la dose 150 kg/ha. De même, pour le semis conventionnel, le rendement dépasse légèrement 10 qx/ha pour la dose 100 kg/ha et 12 qx/ha pour la dose 150 kg/ha, dépassant ainsi le semis direct d’un quintal par ha. Cependant, avec l’application foliaire de MAP, en semis direct, le rendement grains augmente à 12 qx/ha pour 100 kg/ha et d’environ 10 qx/ha pour la dose 150 kg/ha. Pour le semis conventionnel, le rendement est de 11 qx/ha pour à 100 kg/ha et presque 13 qx/ha pour la 150 kg/ha. En outre, les résultats des enquêtes montrent que le pois chiche est plutôt conduit en semis conventionnel par 54% des agriculteurs enquêtés, tandis que 46% le cultivent en semis direct. Une production moyenne de grain de 12 qx/ha est atteinte en semis direct, tandis qu’en semis conventionnel, elle dépasse légèrement 14 qx/ha.

Mots clés: Agriculture de conservation, semis direct, dose de semis, pois chiche, fertilisation phosphatée.

 

Master Thesis Project in Agronomy

Management of Plant Production and the Environment

Current status of chickpea (Cicer arietinum L.) cultivation in the province of Sidi Kacem and effects of direct seeding mode, sowing rate and foliar application of mono-ammonium phosphate (MAP) on crop growth and the yield 

BOUMNIDEL Chada, Hassan II Agronomic and Veterinary Institute, Rabat, Morocco

 

Abstract

To face the challenges posed by climate change, conservation agriculture emerges as a promising solution due to its numerous advantages, such as reducing soil erosion, conserving moisture, improving soil structure and fertility, and preserving biodiversity. In addition to conservation agriculture, choosing a lower seeding rate and applying fertilization are two complementary agricultural techniques that can contribute to improving crop performance. This study aims to determine the optimal seeding rate for chickpeas, evaluate the effect of direct seeding, and assess the benefits of phosphate fertilization on this important legume, especially for its agronomic benefits in crop rotation. To achieve these objectives, an experiment was conducted in the Sidi Kacem region, specifically in the rural commune of Bir Taleb. The trial was carried out during the 2023/2024 agricultural season using a split-split plot experimental design with four replications. Two seeding methods (no till and conventional), two seeding rates: 100 kg/ha and 150 kg/ha (commonly used by farmers in the region), and with or without foliar phosphate fertilization of 5 of MAP (Monoammonium Phosphate) were tested. Throughout the crop cycle, several samples were taken to monitor growth and determine yield and its components, including the number of pods/m2, the number of grains/m2, and the thousand-grain weight (TGW). Growth parameters such as population density, plant height, leaf chlorophyll content, and total dry matter were also measured. To complement this study, a survey was carried out with 30 farmers from the Sidi Kacem province, spread across three rural communes: Jorf El Melha, Bir Taleb, and Ain Dfali. The objective was to compare the different seeding methods and evaluate crop management of chickpea cultivation. The survey results showed that chickpeas are mainly grown using conventional seeding by 54% of the surveyed farmers, while 46% use direct seeding. An average grain yield of 12 qx/ha is achieved with direct seeding, while conventional seeding slightly exceeds 14 qx/ha. For the experimental trial, the obtained results do not show significant differences in grain yield between the different treatments. The combination that produced the highest grain yield is conventional seeding with a rate of 150 kg/ha and an application of 5 kg/ha of MAP, reaching nearly 13 qx/ha. In the absence of fertilization, under direct seeding, the grain yield is about 10 qx/ha for the 100 kg/ha rate and 11 qx/ha for the 150 kg/ha rate. Similarly, for conventional seeding, the yield slightly exceeds 10 qx/ha for the 100 kg/ha rate and 12 qx/ha for the 150 kg/ha rate, thus surpassing direct seeding by one quintal per ha. However, with the foliar application of MAP, under direct seeding, the grain yield increased to 12 qx/ha for 100 kg/ha and about 10 qx/ha for the 150 kg/ha rate. For conventional seeding, the yield is 11 qx/ha for 100 kg/ha and nearly 13 qx/ha for the 150 kg/ha rate.

Keywords: Conservation agriculture, no-till farming, seeding rate, chickpea, phosphate fertilization

Activités du projet ConserveTerra

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