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Normes d’interprétation des Analyses de sol pour les cultures de blé et de betterave en irrigué dans les Doukkala

La valorisation des équipements hydro-agricoles réalisés dans les périmètres irrigués du Maroc passe nécessairement par l’amélioration des rendements des principales cultures pratiquées. En plus de l’utilisation rationnelle de l’eau au niveau de la parcelle, l’efficience d’utilisation de l’eau exige l’adoption d’une mise en valeur intensive basée sur des itinéraires techniques adaptés aux conditions pédo-climatiques et socio-économiques locales.

Les diagnostics agronomiques réalisés dans le périmètre des Doukkala ont montré que l’efficience d’utilisation de l’eau d’irrigation, en terme de quantité de produits agricoles par m3 d’eau, mérite d’être améliorée. Si elle est bien raisonnée, la fertilisation minérale est une des techniques culturales permettant de mieux valoriser l’eau d’irrigation.

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L’utilisation rationnelle des engrais dépend de la richesse initiale du sol en éléments fertilisants, du type de sol, du stade d’apport et du niveau de rendement visé.

La détermination des normes d’interprétation des résultats d’analyses de sol est une étape indispensable dans le processus de calcul des plans de fumure des cultures. Cependant, malgré les efforts importants déployés durant la dernière décennie par l’ORMVAD et les autres partenaires tels que la COSUMAR, la SASMA, la DPV et l’IAV Hassan II, la pratique de la fertilisation de la betterave à sucre et des céréales dans les Doukkala n’est pas encore bien maîtrisée. En effet, les recommandations ne tiennent pas encore compte de la richesse initiale du sol en éléments fertilisants.

L’objectif principal de cette étude est l’établissement de normes d’interprétation des résultats des analyses de sol pour la fertilisation de la betterave et du blé sur les principaux types de sol du périmètre des Doukkala. Ainsi, les agriculteurs pouvant faire l’analyse de sol de leurs parcelles avant l’installation de la culture peuvent calculer les quantités d’engrais nécessaires en fonction de la richesse des sols de leurs parcelles. Pour ceux n’ayant pas cette possibilité, des formules moyennes sont proposées à la lumière de la richesse moyenne de la majorité des parcelles de la région ou de l’arrondissement dont ils font partie.

Après une présentation succincte de la méthodologie, ce bulletin résume les principaux résultats obtenus, les normes établies et les nouvelles formules proposées pour la fertilisation du blé et de la betterave en irrigué dans le périmètre Bas-Service des Doukkala. Enfin, des actions d’accompagnement sont recommandées.

Alternatives au Bromure de Méthyle dans la désinfection du sol en culture de tomate sous serre

La production annuelle mondiale de bromure de méthyle a été estimée à 76.000 tonnes dont 70% sont utilisées dans la désinfection des sols contre les parasites et ravageurs des plantes, notamment les nématodes, les champignons et les mauvaises herbes. Le reste est destiné à la désinsectisation des locaux de stockage de produits agricoles, des infrastructures industrielles et aux traitements des marchandises contre les maladies et ravageurs de quarantaine.

Au niveau mondial, 41% de la production de bromure de méthyle est consommée aux Etats Unis et au Canada, 26 % en Europe, 24% en Asie et en Amérique du Sud et 9% en Afrique.

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Le bromure de méthyle devait aussi se révéler un redoutable destructeur de la couche d’ozone d’où la nécessité de proscrire son utilisation. En effet, Il a été démontré qu’entre 30 et 85% de la quantité totale appliquée au sol (soit 58.000 tonnes environ en 1992) atteignent l’atmosphère. Malgré les enjeux économiques que pose l’élimination du bromure de méthyle, ses risques écologiques imposent la recherche d’autres alternatives pour la désinfection des sols.

Protocole de Montréal

Le 22 mars 1985, les gouvernements de plusieurs pays se sont engagés, à travers la Convention de Vienne, pour une action concertée en vue de protéger la couche d’ozone. Le 22 septembre 1987 fut adopté le Protocole de Montréal qui consacre l’accord des parties sur des mesures conjointes permettant l’élimination de substances destructrices de la couche d’ozone. Depuis cette date, le Protocole de Montréal a été révisé et amendé lors des rencontres officielles de Londres (1990), de Copenhague (1992), de Vienne (1995) et de Montréal (1997) et un fonds multilatéral a été mis en place pour assister les pays en développement (dits de l’article 5) pour financer les mesures permettant de l’appliquer.

C’est à la quatrième réunion des signataires du Protocole de Montréal à Copenhague, en Novembre 1992, que le bromure de méthyle a été retenu sur la liste des substances détruisant la couche d’ozone. Un plan d’élimination totale de ce pesticide a été adopté et une nouvelle réglementation de la consommation du bromure de méthyle a été arrêtée, à la neuvième rencontre à Montréal tenue du 9 au 17 septembre 1997.

Les pays industrialisés ont convenu d’avancer l’élimination graduelle de ce produit pour 2005 et les pays en voie de développement pour 2015 (Tableau 1, voir fichier PDF). Le Royaume du Maroc a ratifié le Protocole de Montréal le 9/11/1992, la Convention de Vienne et les deux Amendements de Londres et Copenhague le 13/12/1995. L’entrée en vigueur de ratification est intervenue le 27/03/1996.

Enjeux économiques

Dès 2005, les pays développés auront éliminé le bromure de méthyle et il y a un risque important qu’après cette date des restrictions commerciales soient imposées aux produits provenant des pays de l’article 5, comme le Maroc, encore utilisateurs de bromure de méthyle. Ce risque est d’autant plus menaçant que les Etats Unis et l’Europe envisagent d’éliminer le bromure de méthyle dès 2004, une année avant la date butoir imposée dans le cadre du Protocole de Montréal.

Ainsi, le délai de grâce accordé aux pays de l’article 5 pour n’éliminer le bromure de méthyle qu’en 2015 risque de se révéler une contrainte aux conséquences économiques importantes si leurs produits traités par ce pesticide de fumigation sont soumis aux barrières commerciales non tarifaires. On comprend dès lors que plusieurs pays d’Amérique Latine (Brésil, Argentine, Mexique, etc.) et du Moyen Orient (Egypte, Jordanie, Syrie, Liban, Turquie, etc.), exportateurs de produits agricoles vers les USA et l’Europe, aient déjà entamé des programmes permettant d’assister leurs producteurs à remplacer le bromure de méthyle dans les plus brefs délais possibles par des alternatives appropriées.

Le Maroc est dans le même cas et n’a de choix que d’entreprendre une stratégie lui permettant d’être en mesure de remplacer très vite le bromure de méthyle par des alternatives efficaces et économiques.

La mouche blanche et le virus des feuilles en cuillère de la tomate (TYLCV)

Le TYLCV une grave virose introduite accidentellement au Maroc

Depuis presque deux ans, les producteurs de tomate au Maroc ont vu leurs récoltes considérablement amoindries à cause d’une nouvelle maladie provoquée par le virus des feuilles jaunes en cuillère (TYLCV ou Tomato Yellow Leaf Curl Virus), un virus du groupe des géminivirus, transmis exclusivement par l’espèce de mouche blanche Bemisia tabaci.

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Il a été introduit au Maroc en 1998, probablement à partir d’Almeria, à travers des plantules de tomate infestées. Cependant, il n’est pas exclu que le TYLCV ait été introduit au Maroc à travers des mouches blanches virulifères sur des plantes qui ne sont pas sensibles au TYLCV (fraise, rosacées ou autres). Il est important de préciser que le TYLCV n’est pas transmis à travers la semence.

Les symptômes du TYLCV (Photo 1, voir fichier PDF) apparaissent généralement deux semaines après la transmission du virus par la mouche blanche. C’est pourquoi il y a diffi-culté à corréler le pourcentage d’infection virale (symptôme visibles) avec la population courante de la mouche blanche. L’infection par le TYLCV bloque le déve-loppement des plants et provoque une réduction de la taille des feuilles et un raccourcissement des entre-nœuds ce qui entraîne un nanisme de la plante spé-cialement quand l’infection est précoce. La plante infectée ne produit plus de fruits.

Les dégâts directs et indirects de la mouche blanche sont tellement sévères sur tomate cultivée en plein champ et sous serre que bon nombre de producteurs ont abandonné leurs cultures, en 1999 et 2000, dans les régions de Moulouya, d’El Jadida et du Souss. Ces dégâts ont conduit à l’arrachage en cours de culture de quelques centaines d’hectares de tomate de plein champ comme sous serre.

Même quand les producteurs ont essayé de maintenir les cultures de plein champ, avec un rythme soutenu de traitements chimiques (10 fois plus), les pertes dues au TYLCV étaient sévères dans plusieurs situations (perte de rendement de 90%). La production de la culture de tomate de plein champ représente entre 15 et 20% de la production nationale. A moins d’avoir des variétés résistantes au TYLCV, les cultures de tomate de plein champ seront vouées à disparaître, du moins dans les régions à agriculture intensive comme le Souss.

Diagnostic – Maroc: désherbage du blé et de l’orge dans les périmètres irrigués en 1999-2000

Dans les périmètres irrigués, les rendements du blé et de l’orge sont largement inférieurs au potentiel de production. Pourtant, des efforts considérables ont été faits au niveau de l’équipement hydro-agricole pour amener l’eau jusqu’aux parcelles. D’ailleurs, les études d’intensification de la production du blé, réalisées dans certains périmètres irrigués, ont démontré la possibilité d’obtenir des rendements grain dépassant 50 qx/ha.

En irrigué, il n’est pas rare de voir des champs de blé et d’orge infestés par les mauvaises herbes. Pourtant, plusieurs herbicides sont disponibles pour combattre les mauvaises herbes dans les blés et même dans les autres cultures. Les études de désherbage du blé irrigué ont prouvé d’une part l’efficacité de plusieurs désherbants sur les principales mauvaises herbes et d’autre part leur rôle dans l’augmentation des rendements grain et paille et dans l’amélioration de la qualité du produit récolté.

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En 1999-2000, un programme triennal de sécurisation de la production des céréales a été établi par le Ministère de l’Agriculture. Il vise essentiellement la mise en œuvre d’une campagne intense de sensibilisation, de formation et d’encadrement des agriculteurs pour qu’ils puissent utiliser les bonnes techniques culturales et arriver à une production nationale de 60 millions de qx de blé et d’orge. Les périmètres irrigués devraient cultiver 150,000 ha de blé tendre, 100,000 ha de blé dur et 50,000 ha d’orge, et arriver aux rendements de 50 qx/ha de blé tendre, 55 qx/ha de blé dur et 40 qx/ha d’orge. Concernant le désherbage, le programme a prévu l’application des herbicides anti-dicotylédones sur 80% des superficies et des anti-graminées sur 60% des superficies.

L’objectif de ce travail est de faire une analyse de la situation du désherbage du blé et de l’orge dans les périmètres irrigués pendant la première campagne agricole (1999-2000) du programme national de sécurisation de la production des céréales. Cette étude a été réalisée à partir de données disponibles au niveau des ORMVA.

Désherbage par culture

Blé tendre

Sur les 331,330 ha irrigués en blé et en orge en 1999-2000, le blé tendre a occupé 199,810 ha (soit 60%) dans les 9 périmètres (Tableau 1, (voir fichier PDF)). Quatre périmètres ont eu 71% de superficies de blé tendre irrigué: Haouz (41,750 ha), Tadla (36,750 ha), Gharb (34,060 ha) et Ouarzazate (29,100 ha).

Dans les 9 périmètres, la moitié des superficies de blé tendre irrigué a été désherbée chimiquement. Les superficies de blé tendre traitées avec les herbicides anti-dicotylédones ont été estimées à 100,030 ha (soit 50%). Celles traitées avec les herbicides anti-graminées ont été de 33,130 ha (soit 17%).

Les superficies de blé tendre traitées avec les herbicides ont varié entre 1% dans les oasis d’Ouarzazate et de Tafilalet et 97% dans la plaine du Tadla. De larges superficies de blé tendre ont été également traitées au Doukkala (79%), au Haouz (66%) et au Gharb (65%).

Dans l’ensemble des périmètres, l’arrachage manuel a été pratiqué sur 57,950 ha de blé tendre irrigué (soit 29% des superficies). Cette technique a été essentiellement employée à Ouarzazate (96% de superficies), au Tafilalet (91%) et au Souss-Massa (47%).

Les superficies de blé tendre irrigué restées sans désherbage ont été estimées à 40,990 ha dans les 9 périmètres (soit 20% des superficies de blé tendre). Les 4 périmètres qui ont eu de grandes surfaces de blé tendre non désherbées ont été Moulouya (83%), Loukkos (71%), Gharb (31%) et Souss-Massa (27%).

Dans 6 périmètres, les superficies de blé tendre irrigué qui ont fait l’objet de la première année du programme de la sécurisation de la production des céréales ont été les mêmes que celles gérées régulièrement par les ORMVA. Elles ont représenté 52% des superficies de blé tendre totales au Moulouya, 73% au Haouz et 91% à Ouarzazate. Il faut remarquer que malgré la réduction des superficies à encadrer, la situation du désherbage n’a pas changé par rapport aux superficies totales.

Nécessité du désherbage précoce des céréales pour la valorisation des intrants

Les possibilités d’étendre la sole céréalière sont très limitées. L’intensification de la culture reste une alternative pour l’amélioration et la stabilisation de la production céréalière de notre pays. L’utilisation des pesticides en général et des herbicides dans un train technique performant, depuis le semis jusqu’à la récolte, permet d’augmenter le rendement des céréales.

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Effectivement, la consommation des céréales en pesticides a connu une augmentation relativement importante ces dernières années. La consommation des herbicides, qui représentent 90% des quantités des pesticides utilisés à l’échelle nationale, est constituée pour 89% d’herbicides antidicotylédones et 11% d’herbicides anti-folle avoine. Cependant, la première catégorie d’herbicides est largement dominée par les phytohormones. Ces herbicides sont utilisés à un stade relativement tardif des céréales. En outre, les études sur la compétition des mauvaises herbes vis-à-vis du blé ont permis de démontrer que les adventices non contrôlées avant tallage peuvent engendrer une perte de rendement dépassant 20%. Avec ce niveau de baisse de la production, les inputs investis ne seraient pas bien rentabilisés. Ainsi, l’objectif de cette étude est de comparer l’impact de trois périodes de désherbage (précoce, semi-précoce et tardif) sur la production du blé dur.

Méthodologie

Installation et conduite des essais

Deux essais de désherbage chimique du blé dur (variété Karim) ont été conduits au champ, durant la campagne 1993-1994, sur un sol limono-argileux et à pH neutre, à la ferme d’application de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II du Gharb. Le précédent cultural était un bersim. Le semis a été effectué le 6/12/93 avec un semoir réglé pour délivrer 150 kg/ha. Les engrais de fond et de couverture ont été également apportés. La culture a été récoltée le 13/06/94.

Description des traitements

Les essais ont été installés sur deux parcelles d’un hectare chacune, l’une irriguée (60 mm au stade remplissage) et l’autre en bour. Pour chaque essai, le dispositif en blocs aléatoires complets avec quatre répétitions a été adopté. Les parcelles élémentaires ont une superficie de 550 m² (22x25m). Les traitements consistent à comparer trois périodes de désherbage (précoce, semi-précoce et tardif) aux parcelles non désherbées. Les herbicides utilisés sont donnés dans le tableau 1 (voir fichier PDF). Ils ont été pulvérisés avec un pulvérisateur à dos muni d’une seule buse à fente permettant de délivrer un volume de bouillie de 300 l/ha.

Observations et mesures

Les observations et mesures ont porté à la fois sur les mauvaises herbes et la culture du blé dur. L’évolution de la densité et de la biomasse des mauvaises herbes a été suivie dans les parcelles non désherbées. Quant à l’efficacité des désherbages, elle a été évaluée à l’épiaison et à la récolte en prélevant deux quadrats de 0,5mx0,5m par traitement. L’efficacité a été ainsi exprimée en pourcentage de réduction de la biomasse de mauvaises herbes du traitement désherbé par rapport au traitement non désherbé. Le rendement de chaque traitement a été estimé en prélevant trois échantillons d’un mètre carré sur la diagonale de chaque parcelle élémentaire.

Revue Marocaine des Sciences Agronomiques et Vétérinaires Vol. 6 (2) – reproduction du dromadaire

Sommaire

Sommaire et page de garde

H. AINANI, M.R. ACHAÂBAN, A. TIBARY, P. PÉVET, V. SIMONNEAUX, K. EL ALLALI  

Les facteurs environnementaux affectant la saisonnalité de la reproduction chez la chèvre

H. FARSI, M. MHANI, M.R. ACHAÂBAN, R. BOUKHLIQ, A. TIBARY, K. EL ALLALI  

Profil hormonal en périodes de rut et de non-rut chez le dromadaire (Camelus dromedarius)

M. FARH, I. LEKTIB, R. BARGAÂ, N. EL ABBADI, F. RIAD, E.H. TAHRI, A. SAFWATE, M. EL KHASMI

Défis au développement de l’insémination artificielle chez le dromadaire

A. BADI, A. BENMOULA, K. EL KHALIL, B. NASSER, B. EL AMIRI

Anatomie et examen échographique des organes génitaux chez le bélier et le bouc

Z. AZAOUZI, M.H. JEMLI, L. MESSADI, I. ZAOUIA, M.A. BEN HADJ KACEM

L’amélioration des performances de reproduction chez le chameau : juste une question technique ?

B. FAYE

Produits agricoles labellisés au Maroc

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LA LABELLISATION A POUR OBJECTIFS

• La valorisation de la grande diversité et la promotion de la qualité des produits du terroir et du savoir-faire de la population locale.
• Le développement des zones rurales et l’amélioration du revenu des agriculteurs.
• La promotion d’une agriculture en zone rurale capable de préserver la biodiversité et les ressources naturelles.
• La préservation du patrimoine gastronomique, artisanal et culturel.
• Développer les opportunités pour les produits de terroir de pénétrer les marchés national et international.
• Le renforcement des liens entre les communautés rurales et leur environnement pour un développement agricole durable, notamment dans les zones où l’environnement naturel est hostile.
• Le renforcement de l’information des consommateurs.
La labellisation des produits agricoles est régie par la loi n° 25-06, relative aux signes distinctifs d’origine et de qualité (SDOQ) des denrées alimentaires et des produits agricoles et halieutiques, promulguée par le dahir n° 1-08-56 du 23 mai 2008.
Cette loi a créé le cadre juridique qui permet la reconnaissance et la protection des SDOQ.
Ce système donne l’opportunité à nos produits de pénétrer les marchés et d’être protégés contre toute usurpation éventuelle aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.

LES SIGNES DISTINCTIFS D’ORIGINE ET DE QUALITÉ

LE LABEL AGRICOLE: La reconnaissance qu’un produit possède un ensemble de qualités et de caractéristiques spécifique et de ce fait présente un niveau de qualité élevé, supérieur à celui de produits similaires dont il se distingue notamment en raison de ses conditions de production, de fabrication et, le cas échéant, de son origine géographique.

L’INDICATION GÉOGRAPHIQUE: La dénomination servant à identifier un produit comme étant originaire d’un territoire, d’une région ou d’une localité, lorsqu’une qualité, une réputation ou toute autre caractéristique déterminée dudit produit peut être attribuée essentiellement à cette origine géographique et que la production et/ou transformation et/ou l’élaboration ont lieu dans l’aire géographique délimitée.

L’APPELLATION D’ORIGINE: La dénomination géographique d’une région, d’un lieu déterminé ou, dans certains cas exceptionnels, d’un pays, servant à désigner un produit qui en est originaire et dont la qualité, la réputation ou les autres caractéristiques sont dues exclusivement ou essentiellement au milieu géographique, comprenant des facteurs humains et des facteurs naturels, et dont la production, la transformation et l’élaboration ont lieu dans l’aire géographique.

Télécharger (édition 2019)

Télécharger (édition 2018)

Maroc: Logistique des marchés agricoles 2018

L’agriculture marocaine s’est inscrite dans le cadre de la stratégie Plan Maroc Vert, dans une dynamique de modernisation du secteur, avec l’ambition de faire de l’agriculture un véritable moteur de croissance et de développement socio-économique du pays, à travers une meilleure intégration entre l’amont et l’aval de la chaîne de valeur agricole.
La nouvelle stratégie a fait de l’approche chaîne de valeur un choix stratégique pour la mise à niveau et la modernisation des filières de production. Les chaînes de valeur sont des systèmes dynamiques animés par le marché, principal acteur du changement, qui peut assurer l’insertion compétitive du système productif.
Le déploiement des chaînes de valeur et leur développement est impossible sans une logistique performante, assurant la bonne gestion des flux de produits et d’information, depuis l’achat des matières et composants jusqu’à l’utilisation du produit fini par le client.
Aujourd’hui, dix ans après le lancement du Plan Maroc Vert, nous assistons à une avancée significative en matière de dynamisation des marchés agricoles et de développement des infrastructures et services logistiques, liés au développement des chaînes de valeur agricoles (infrastructures de traitement et de stockage des produits agricoles, entreposage frigorifique, conditionnement des fruits et légumes, infrastructures de distribution moderne, agropoles, plateformes logistiques, silos portuaires,…).
La mise en œuvre des différents chantiers a été renforcée par le cadre réglementaire régissant la sécurité sanitaire des produits agricoles et agroalimentaires, à travers l’obligation des agréments et autorisations, l’étiquetage, les normes de commercialisation et de qualité, et à travers une politique commerciale soutenue.
L’effort consenti dans le cadre notamment, de la stratégie nationale pour le développement de la compétitivité logistique, qui vise l’amélioration de la compétitivité logistique des flux de distribution interne et des flux import-export, devrait impacter positivement les délais de livraison et de distribution, les coûts de production et la qualité des produits à la consommation.
Le présent livret présente les principaux chantiers lancés par le département de l’agriculture, en relation avec ses différents partenaires, institutionnels et opérateurs, pour le développement de la logistique et marchés agricoles au service de la compétitivité globale du secteur agricole.

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Maroc: Agriculture en chiffres 2017

Faire de l’agriculture un moteur de croissance économique et un outil efficace de lutte contre la pauvreté rurale, tel est l’objectif de la stratégie Plan Maroc Vert.
L’agriculture est réellement au centre des préoccupations de développement durable et de sécurité alimentaire. En plus de sa contribution à l’économie de près de 13%, son impact socio-économique réel est largement supérieur, grâce notamment, à ses effets d’entrainement à l’amont, à l’aval et à travers la consommation finale des ménages.
Par son mode de gouvernance structuré et responsable, le Plan Maroc Vert a créé une nouvelle dynamique dans le secteur agricole. Depuis la mise en œuvre du Plan Maroc Vert en 2008, l’investissement privé dans le secteur agricole est estimé à près de 67 milliards de dirhams.
En outre, une valeur ajoutée additionnelle moyenne de plus de 31 milliards de dirhams a été réalisée entre la période 2003-2007 et la période 2008-2017 avec toutes ses implications sur l’amélioration du niveau de vie des populations rurales.
L’agriculture en chiffres 2017 présente, à travers les statistiques par filière de production, l’évolution des principaux indicateurs du secteur agricole.

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La betterave à sucre monogerme

La culture de la betterave à sucre occupe annuellement une superficie d’environ 65.000 hectares et permet de produire près de 3 millions de tonnes de racines. Avec la canne à sucre, elle permet la production de près de 500.000 tonnes de sucre, au niveau de 13 sucreries et sucreries raffineries, soit près de 54% des besoins nationaux en consommation de sucre.

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Depuis son introduction au Maroc en 1962-63, cette culture a enregistré une augmentation très significative de sa productivité. Cependant, les niveaux des rendements à l’hectare ainsi que la qualité de la matière produite restent en deçà des potentiels atteints dans la plupart des périmètres betteraviers. Aussi, presque la quasi totalité des terres betteravières sont cultivées en semences multigermes.

Les premiers essais d’introduction de la monogerme au Maroc ont eu lieu vers les années 1974-1975. Au cours de ces années, la monogerme fut introduite en tant que variété et non comme une nouvelle technologie; situation qui a abouti inévitablement à l’échec et qui explique que son utilisation reste très limitée malgré les avantages qu’elle offre en matière d’amélioration de la productivité et d’économie de main d’œuvre.

Il est bien admis que quel que soit le potentiel de production d’une variété si celle-ci n’est pas accompagnée de techniques culturales appropriées pour extérioriser sa grandeur génétique, ses performances ne seront jamais atteintes. Ainsi, la mise au point d’un itinéraire technique permettant une bonne préparation du sol, un semis précis et une meilleure protection de la culture s’avère un préalable à toute relance de développement de la betterave monogerme.

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